il est facile de reproduire un rosier identique au pied mere , par greffage ou bouturage , mais pour créer un nouveau rosier , le seul moyen est de recourrir au semis .
Dans la nature , l'hybridation se fait tout seul avec l'aide des insectes butineurs mais il faut du temps et beaucoup de patience pour avoir enfin sous ses yeux une nouvelle rose .
l'envi de voir cette nouvelle rose , pas encore sur le marché , mais surtout etre curieux de voir comment on peut créer une nouvelle rose pousse l'amoureux des roses à faire lui même le semis.
la fécondation sera faite par la main de l'homme .
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Le semis reste, le moyen le plus naturel pour multiplier les rosiers.
regardons le shéma d'une coupe de fleur
1. Si vous laissez venir à fruit une rose contemporaine, vous obtiendrez en semant ses graines, la fleur du porte-greffe sur lequel elle s’est développée. Vous trouverez dans le commerce les graines de certains rosiers anciens, mais aussi de certains rosiers pompons.
2. Vous pouvez cependant produire très facilement ces graines, en laissant le cynorrhodon venir à maturité.
3. À l’automne, il suffit de l’ouvrir pour en prélever les graines. Le semis s’effectue en novembre, de préférence en serre, ou au printemps en pépinière. Un mélange de terre et de terreau favorise la germination. Il faut souvent attendre plus d’une année pour voir apparaître les fleurs caractéristiques à cinq pétales.
4. Le semis de graines de rosier s’avère en fait peu intéressant pour la production de fleurs de qualité ; il sert essentiellement à produire des porte-greffes. Les sujets obtenus sont également très utiles pour qui veut se livrer à l’hybridation
5. Après levée des graines, laissez se développer les jeunes rosiers, puis étêtez-les afin qu’ils se ramifient convenablement. Lorsque vous les sentez bien vigoureux, repiquez-les dans des godets. Il ne reste plus ensuite qu’à les repiquer directement en pleine terre
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photo et textes venant de "Botarosa "la roseraie environnementale de Chaumont-Gistoux
Le pollen
La Fécondation
Les Graines
Le Semis
les fruits sont récoltés bien avant de devenir blets ;
les graines en sont sorties tout de suite ;
elles sont éventuellement lavées, mais pas mises à sécher au
chaud ;
on les sème rapidement ;
les pots sont profonds et leur fond est drainé au moyen de gravier grossier ;
les graines sont simplement posées sur le terreau pur (pas trop fibreux) ;
on les recouvre d'environ deux centimètres d'épaisseur d'un mélange de sable grossier et de fin gravier ;
on pose les pots à l'extérieur pour l'hiver (attention, certains pots en terre de mauvaise qualité peuvent éclater avec le gel!) ;
ils sont recouverts d'un grillage destiné à éviter les festins des petits mulots et des oiseaux, -on laisse pleuvoir, geler, neiger sur les pots (on peut même les recouvrir de neige) ;
en avril (parfois plus tôt), les semis germent (ils supporteront bien les gelées tardives) ;
on déplace alors les pots à mi-ombre ;
vers le début de juillet, on peut repiquer en pleine terre dans un sol bien drainé à des écartements de 10 à 15 centimètres ;
à la fin de l'hiver suivant, les plants moins volumineux risquant d'être étouffés seront regroupés ailleurs et retaillés un peu (il vaut mieux manipuler les moins forts, car leur enracinement moins puissant entraînera moins de perturbations autour d'eux lors de cette transplantation).